SON VOIX ET CORPS

Publié le par Kerdraon

 

SON ET CORPS

  produire un son " en l'émettant ? Du donner et du recevoir ? Du être infiniment dans l'instant présent en participant à l'éternité ? Chant, lieu de l'échange vital, rythmé de l'inspir et de l'expir, souffle de la vie. Comme l'affirme Yehudi Menuhin "le son pénètre directement notre corps. "l'emploi des hautes fréquences nous ouvre tout un nouveau monde. La trilogie souffle, voix, communication est importante . Lorsque l’on retrouve sa vraie respiration, la voix change. Elle devient authentique. Nous avons plus de présence et la communication s’en trouve enrichie. Bien sur ces changements vocaux et respiratoires ne sont possibles qu’au travers d’une transformation du corps. Le nouveau rapport souffle/son libère le corps de ses tensions et change notre posture.

Apprendre à ressentir l'interne physiologique  permet d'augmenter les possibilités respiratoires donc vocales car la respiration est le moteur de la  voix. 

La voix est une technique de mieux-être. Nul besoin de connaissances musicales particulières pour tirer de sa voix, grâce aux vibrations qui se propagent dans leur corps, un bien-être physique et psychique.
Tout notre être est touché par les vibrations du chant : corps, émotions, mental : On a les
pieds bien ancrés dans le sol, le travail de la respiration est très physique et en même temps, notre voix nous élève, le cerveau va fabriquer des endorphines, ces neuromédiateurs qui inhibent la douleur et donnent une sensation euphorisante de bien-être.
La vibration de la mélodie circule dans l’ensemble du corps : Éprouver le corps et ses correspondances sonores, la jonction des sons avec toutes les parties du corps, l’équilibre de
l’Homme émetteur-récepteur.  

 

Accepter que la voix se mette au service de notre expression, qu’elle véhicule nos émotions…Cela échappe à toute technique définitivement acquise, mais pas à notre quête d’authenticité : éprouvons sans crainte que la voix soit le témoin de notre voie…qui toujours se cherche et chemine. Nous pouvons reconnaître une voix comme étant « parfaitement équilibrée techniquement », et pourtant ne pas être émue par elle, tandis qu’une autre, plus fragile ou ténue, nous touchera droit au cœur…La voix émerge plus du cœur profond que de la connaissance d’une technique…

 

La dynamique du rythme invite la parole, et fonde l’être :

 

Sensibiliser le corps au rythme, au balancement et à la mesure, pour soutenir l’extériorisation de la parole.       Se promener entre voix parlée, voix chantée et images mentales. S’offrir le temps de la synthèse et de l’intégration : Approfondir la symbolique des différents étages corporels de lHomme sonore. (voir plus loin « sons, systèmes caycédiens et autres systèmes)

 SENSATIONS ET IMPRESSIONS

Mais comment distinguer les sensations et les impressions que nous recevons.
C'est assez difficile, surtout si l'on se contente de demander " qu'est ce que je ressens " sans arriver à savoir " comment ressentir " et " que dois-je ressentir "
Le ressenti est en effet tellement important pour chanter. Car pour progresser il faut en premier lieu former les muscles des différents appareils qui servent le geste vocal
qui sont principalement : Les muscles des cordes vocales /Les muscles du larynx /Les muscles abdominaux

Et tous les muscles qui servent à l'articulation et à la phonation.

Mais il faut aussi ressentir les résonances que le son produit dans le corps pour pouvoir projeter le son vers son lieu de résonance tout en laissant la colonne sonore libre de toute déformation et distorsion.

Les résonateurs du masque sont en particulier très importants car ce sont eux qui enrichissent le timbre et amplifient le son en créant justement des résonances.

La difficulté consiste à rechercher toutes les sensations afin de déterminer quelle est celle qui permettra de travailler sa voix. Elle consiste aussi à appliquer une " technique de recherche corporelle " dans un domaine totalement subjectif et fait en grande partie chez l'élève ou la personne qui apprend, d¹imitation de ce qu'il entend.

N'oublions pas en effet que le langage (la phonation, l'articulation, la respiration) ne s'apprend pas à proprement parler, c'est une recherche personnelle de l'enfant et plus tard de l'adulte qui parfois fait une démarche d'apprentissage technique. Mais nous restons dans un domaine de sensations, d'impressions et de ressenti qui varie d'un individu à l'autre en fonction de son vécu, mais aussi de sa propre corporalité.

 

Or, il convient peut-être de considérer un autre aspect des choses afin de mieux intégrer cette notion fondamentale de différence entre "sensation-impression" et "mécanisme" de la voix.
Mettons nous à une certaine distance du sujet, sort-il réellement sa voix ou "l'entendons nous à l'extérieur"?

Ce qui nous amène à distinguer beaucoup de facteurs différents, dont deux facteurs primordiaux : intérieur et extérieur : écoute ou vision.
 
On a trop souvent tendance à oublier les sensations corporelles pour ne se focaliser que sur des impressions. Or, on ne fait pas de la technique vocale sur des impressions mais sur des sensations. Les impressions viennent après les sensations.

 

Le mécanisme est plus aisé à comprendre puisqu'il concerne les mouvements, donc les articulations, les muscles etc.
En général, dès qu'il y a mécanisme, il y a mouvement d'une ou de plusieurs articulations. Cependant, les mécanismes doivent aussi être explorés (mais non soumis comme tout le reste d'ailleurs) à nos sensations.

 

"Sensations" "impression" et "mécanisme" peuvent être modifiés et éduqués.

 

La voix, le souffle et le son sont à la source de tout être humain. Arrêtez de respirer et vous ne manquerez pas d'en découvrir l'importance. Le souffle et le son sont deux énergies complémentaires mais différentes qui se dissocient avec le temps. Pour obtenir l'action maîtrisée, ces deux énergies doivent se marier dans le centre situé à hauteur de l'estomac que les Japonais nomment le "hara". Si le souffle est d'un caractère méditatif et oriental, le son est symbole de l'action. Il est d'une nature plus occidentale et génère les tensions.

 

SON ET GROUPEITE

 

Les bénéfices d’un travail sur notre voix et le son : «Plus de spontanéité, une meilleure confiance en soi et une meilleure énergie. Le son et la musique nous rendent plus vivants. «La voix est une partie de notre intimité, elle transporte et transmet ce que l'on est: notre sexualité, notre émotivité, nos relations avec nous-même et avec les autres. On sait que la musique entraîne dans son sillage une force qui peut influencer notre vie quotidienne et moduler nos états d'âme, nos états intérieurs. Elle a le pouvoir de nous mener à la «conscience totale» ou, autrement dit, à l'état de conscience. Mais attention: la vie est comme un appareil radio où chacun peut sélectionner la fréquence qui lui convient.

 

Il y a la fréquence de l'intellect, qui coupe la tête du coeur et qui permet à l'individu de se réfugier derrière une grosse carapace. La fréquence de «l'inconscient » débouche souvent sur le pessimisme et la misère. C'est la musique abrutissante, assourdissante, celle qui communique vide et stagnation. Enfin, il y a la fréquence de «l'émotion », qui nous met en contact avec nous-mêmes et nous réconcilie avec ce que nous sommes. «Pour guérir, pour me calmer, pour m'éveiller à l'action, il faut donc que je trouve mon taux vibratoire propre.

 

Pour être authentique, le travail de la voix  demande une ouverture du coeur. Il faut donc s'y accoutumer car se manifestent alors des aspects de nous-mêmes qui peuvent être difficiles à recevoir, on devient vulnérable. Cette ouverture n'est possible que dans une attitude d'acceptation de soi, soutenue par le groupe.

 

Les hommes, particulièrement, en arrivent à canaliser leur force d'une manière positive, dans le rythme et les percussions en ayant développé une nouvelle qualité d'écoute et d'expression «Un village sans musique est un village mort» dit un proverbe africain. . pour créer des rythmes, battre des mains, taper des pieds. Il y a un abandon physique dans la création de rythmes, il y a aussi l'oubli avec en prime un plaisir enfantin, celui de participer, de faire partie du groupe, sans question, totalement.

 

Le message: une compagnie, c'est comme une tribu. Si on veut que ça fonctionne, on ne doit exclure personne. Par les voix s'exprime toute la sagesse tribale. Coopération, entraide, cause commune, partage, voilà le propre de la tribu. C'est un appel à la communauté, au moment même où l'Occident en a bien besoin.

 

Sa philosophie: dépasser l'individu pour retrouver le sens de la famille, le sens de la communauté. Et faire prendre conscience, à travers la percussion, que tout le monde a un rôle à jouer dans la société. Un seul individu n'entre pas dans le cercle, et c'est la fin de la cohésion.

 

LE RYTHME

 

Ce n'est pas seulement une façon d'établir un contact avec les autres, c'est une façon de reprendre contact avec soi-même et avec ses émotions. tout est rythme: jour/nuit, hiver/été, inspiration/expiration, vie/mort, yin/yang. Et ce rythme est profondément gravé en chacun de nous. Il s'agit de le redécouvrir.

 

les participants utilisent leur propre corps comme instrument: ils tapent du pied, frappent des mains, projettent des syllabes, tout cela selon divers tempo. , Le rythme c'est aussi l'expression de l'individu, un individu complet qui allie le corps et l'esprit. A travers les rythmes, c'est la sensualité animale de l'humain qui passe, c'est le plaisir de l'abandon dans le mouvement

 

.Le but: forcer l'esprit analytique à déclarer forfait devant une tâche complexe. Les poly rythmes produiraient un effet similaire à celui du yoga ou de la méditation (avec la rigolade en plus).

 

On peut imaginer que le son et surtout le rythme, synchronise les trois niveaux du cerveau et les fait vibrer à l'unisson.

Les sons et les rythmes deviennent des instruments pour développer sa créativité, prendre contact avec son intériorité. Compte tenu de son effet sur le système nerveux central, le son aide à réduire le stress et à se relaxer.

 En tant qu'outil de croissance personnelle, elle permet de stimuler l'imagination, d'accroître son dynamisme et de développer ses capacités cognitives (attention, mémoire), psychomotrices (agilité, coordination, mobilité) et socio affectives.

 

 RYTHMES, MELODIES, FREQUENCES

 

Le rythme, la  mélodie et la fréquence des sons influencent le rythme vital :

*Effets rythmiques

 

 les rythmes paisibles sont ceux qui se rapprochent de celui du coeur qui rythma la vie du foetus.

 Les rythmes plus lents (Saint-Saens) peuvent stimuler dans le sens vagotonique, les rythmes plus rapides (Brahms) dans le sens sympathicotonique. Les cinéastes ont largement exploité ces effets, annonçant la tournure que prend l'action à travers un changement soudain ou progressif du tempo musical et visuel.

 

*Effets mélodiques

 

La permanence d'une ligne mélodique de base ou le fait que la ligne mélodique soit contenue dans un ensemble construit et culturellement reconnu favorise la détente et le repos ... Certaines cadences (résolution d'une tension musicale) favorisent à l'évidence la relaxation jusqu'à nous mener au bord du sommeil (ou, parfois hélas, dans l'ennui).

 

* Fréquences

 

Si l’on soumet des personnes à des signaux d'urgence en fréquence cadencée de 500 à 600 Hz, associés à des avertisseurs lumineux  comme un tel processus se répète dans certaines entreprises, ces agents deviennent moralement épuisés d’autant que le niveau sonore est plus élevé : ils souffrent alors de migraines et d'énervement ; les plus calmes deviennent agressifs.  Les sons à très basse fréquence, inaudibles pour l'oreille humaine, peuvent néanmoins provoquer certaines réactions ou sentiments étranges comme des frissons, de la peur, de l'anxiété ou une grande tristesse, révèlent lundi des scientifiques britanniques. Leur expérience, menée sous contrôle, accrédite l'idée répandue qu'il existe un lien entre les infrasons et l'apparition de sensations curieuses. En introduisant des infrasons dans la musique d’un concert, les observations sur lesspectateurs ont fait état de réactions inhabituelles - tristesse, frissons, peur... - lorsque la musique distillait également de sons à basse fréquence.

 

Lorsque l'on parle ou que l'on chante un son, il s'agit du son fondamental. Dans une modulation voyelles, ce son génère d'autres sons : les résultantes basses (basses fréquences) et plusieurs harmoniques (hautes fréquences). Les harmoniques constituent l'enveloppe vibratoire du son, elles colorent le son, lui donnent une amplitude, de l'espace et de la verticalité.

 

Bien prononcées, ces modulations de voyelles dégagent plusieurs fréquences harmoniques en même temps. Avec une seule voix, on obtient une fourchette de fréquence entre 30 Hz et 19 000 Hz dans une même modulation ! Dans de nombreuses traditions (soufie, indienne, tibétaine...), ces vibrations voyelles et leurs harmoniques sont utilisées pour guérir le corps et équilibrer les énergies. Les organes retrouvent ainsi leur vibration originelle.  Des études et  expériences ont été menées par des spécialistes en neurophysiologie cherchant à étudier les possibilités de traitements par les sons. Ils pensent que ce sont en particulier les harmoniques dans le chant qui alimentent le cortex, les connexions neurologiques et équilibrent les systèmes nerveux et endocrinien.

 

Par leurs vibrations sur plusieurs niveaux de fréquences, les chants harmoniques viennent résonner dans tout le corps. Ils entrent en résonance avec les organes, les systèmes circulatoires, et la structure osseuse. Les cellules sont mises en vibration, elles ont ainsi la possibilité de mieux se coordonner entre elles ce qui va favoriser les soins, l'accompagnement thérapeutique  voire les guérisons. Il ne s'agit pas de " savoir chanter ", mais d'émettre spontanément des sons sources et de les faire résonner.
Ce son va voyager à travers le corps. Le mental se détend, l'esprit se clarifie et laisse les blocages et les limites habituelles se dissoudre dans la vibration du son. Le chant est "juste" s'il est juste, vrai avec soi sans performance à atteindre. Dans cette intimité
avec soi apparaissent le sacré et la résonance intérieure, l'objectif étant l'expression du soi et le retour à l'unité.
La sonorité vibratoire des harmoniques engendre dans l'être un adoucissement de l'âme et met en état d'ouverture.

 

Ces sons sources étaient utilisés par les chamans d'Asie Centrale, et dans bien d'autres lieux sur la Terre. Ils font partie de l'héritage spirituel. Chant magique,  cette sorte de yoga sonore, est pratiqué par des moines tibétains pour atteindre l'illumination.

 

SONS, SYSTEMES CAYCEDIENS et autres SYSTEMES

 

L’énergie phronique est une force intégrative qui unit la matière, mais aussi les différentes dimensions du moi phronique du système caycédien. Le son est le vecteur fondamental de la prise de conscience de l’énergie phronique. La sophro-stimulation sonore fait vibrer les faisceaux d’énergie du corps dans les cellules. La voix coordonne les structures de la conscience. Pour faire vibrer l’énergie deux phonèmes d’activation par le son ont été proposés par Caycédo : E- OU- PHRO NI- A  au cinquième degré. Caycédo a classé les ‘’étages’’  à activer en cinq systèmes ‘’ isocay’’ qui sont  :

 

Système 1 : Le lobe frontalprojection de l’extrémité céphalique. L’énergie de base, primordiale se trouve dans le cerveau.

 

Système 2 : Le niveau de la thyroide,  symbiose  de tous les systèmes de l’anneau céphalique, représentation intégrant les énergies phroniques de son environnement.

 

Système 3 : Le niveau thymus très développé dans la première partie de la vie, il initie le système immunitaire retrouvé dans chaque cellule du corps inscrit.

Système 4 : Le cerveau ombilical, reflet de l’anneau abdominal, il évoque la vie fœtale, les processus archaiques de l’individu.  

Système 5 : Le niveau pelvien, la région pubique

 

D'autres cultures que l'indo-aryenne ont élaboré un schéma de l'homme comportant des significations très voisines malgré la distance culturelle : par exemple, la Kabbale hébraïque nous offre dans les dix séphiroths - dont certains disposés par paire sur un même niveau - sept étages allant aussi de la tête aux pieds et dont on remarque l'étroite parenté avec la somatotopie tantrique. La mystique chrétienne d'Orient (saint Jean Climaque) ou d'Occident (sainte Thérèse d'Avila) décrit également des échelles, des degrés, des demeures. Que ces étages se rapportent à l'organisme psycho-biologique est attesté, au moins de manière allusive, comme lorsque la sainte carmélite écrit : " Cet ouragan de suavité vient d'une autre région que celle où le démon exerce son empire. "  

 

Les chakras : Sans tenter une description détaillée de ces centres, on peut dire que les chakras sont des " roues " représentées par des " lotus " reliés entre eux par des canaux " subtils ", les " nadis ". On peut assimiler ces centres à la " tranche de corps " respective qu'ils régissent, réduisant notre investigation à ce que nous pouvons en saisir d'un point de vue phénoménal. La musicothérapie traditionnelle de l'Inde prétend agir spécifiquement sur chacun des étages en utilisant un type particulier de raga (cf. tableau ci-après).

 Sahasrara (si)    Ajna (la)     vishudda (sol)      Anahata (fa)

 

S'il existe un lien entre les seuils d'écoute et les régions du corps

 

-On devrait découvrir des liens statistiques entre les maladies psychosomatiques et quelques perturbations de l'audiogramme.

 

- On pourrait dire alors que l'homme répond au niveau immunitaire aux sons exactement à la vibration du son : l'homme serait "sonore" pour toutes et chacune de ses cellules. Un patient en baisse de vitalité du système immunitaire est un peu comme un instrument qui se désaccorde progressivement.......

 

- On pourrait dire comme dans la tradition extrême orientale que l'énergie du corps est le souffle qui porte le son. L'entropie du corps correspondrait alors à une disparition du souffle et de l' énergie fondamentale du son du corps.

 

- On pourrait dire que la richesse vibratoire de la voix peut certainement être thérapeutique pour l’être humain.

 

 on comprend mieux l'importance des sons harmonieux de l'environnement pour "soigner" notre cerveau, et nous libérer de nos conditionnements.

 

 

 

Sous réserve d'expériences plus rigoureuses, on peut admettre que les sons très graves sont plutôt liés au besoin de sécurité et d'assise (chakra de base) qu'à une explosion instinctuelle.

 

 Le fait est que les sons graves, plus que les autres, semblent capables de conduire les sujets réceptifs à l'état de transe : la conscience se modifie, il y a disparition du contrôle conscient volontaire au profit d'expressions de la personnalité beaucoup plus proches de l'inconscient. Ces états, que Janet appelait " subconscients ", laissent apparaître des émotions, souvenirs, mouvements et aptitudes parfois surprenants. Tomatis déclare : " L'oreille n'a pas été uniquement faite pour écouter ; c'est un organe de charge en potentiel électrique du cerveau. " La musique aura le rôle d'éveiller le cortex, plus que toutes les autres stimulations. " Cependant il faut savoir qu'on ne peut pas utiliser toutes les musiques pour obtenir ce phénomène d'éveil. Il faut pouvoir passer dans la zone de charge du cortex, c'est-à-dire dans la zone des aigus qui correspond, sur la membrane de Corti, à la plus grande densité de cellules ciliées. "

 

 

 

Sommeil :                                       Eveil 

 

Détente, plaisir :                          Excitation desir

 

Inhibition, auto nuisance :           Agitation, violence

 

Découragement, culpabilité :      Impulsivité, anxiété

 

Tempo lent :                               tempo rapide

 

Ralentissement :                          Accélération

 

Rythme plus ou moins flou :         Rythme très marqué

 

Diminuendo :                             Crescendo

 

Séries de notes descendantes :  Séries ou arpèges ascendants

 

Cadence parfaite :                      Cadence rompue

 

(Dominante ---> Tonique) :         (a- ou dys-tonalité)

 

 

 

chakra II :     Voix  (chant, théâtre) } 5e système isocay

 

chakra III      Cor, basson                    4e sytème  isocay

 

chakra IV     Trompette                       3e système isocay

 

chakra V      Hautbois                         2e système isocay

 

chakra VI      Accordéon                }    1e système isocay

 

chakra VII     Accordéon 

 

 

 

 

 

SON ET PLANS DE CONSCIENCE

 

La pratique du Son par la Voix et le Souffle permet d'agir sur les différents plans de conscience.

 

Ce langage phonémique incompréhensible pour l'intellect est entendu et interprété par la partie la plus ancienne de notre Être qui détient les clés du fonctionnement interne de notre conscience.   Par la découverte de la magie des rythmes sonores des voyelles et des consonnes, la Voix, le Souffle et le rythme nous permettent d'harmoniser les centres énergétiques et de réaliser en nous l'accord des différents éléments (Terre, Eau, Air et Feu). L'usage des sons est une expression de Soi, une recherche personnelle des plus anciennes, existant dans toute les Traditions, ils transmutent les stress, les souffrances et les angoisses. Le corps et l'âme se mettent en vibration pour s'épanouir, se libérer, expérimenter le lâcher prise tout en étant en résonance et en relation intime avec le plus profond de notre Être. Cette pratique nous permet d'accéder au ressenti, de pénétrer assez loin à l'intérieur de Soi, pour rencontrer le calme, se rencontrer. Le Son permet ainsi de contribuer à cette quête, par la magie vibratoire de la voix, l'âme agit pour contacter l'Être. Le Son vibration subtile devient alors le goût, le toucher, la couleur, le parfum  de l'oreille.

 

On connaît un usage religieux de certains types de sonorité : " Dans la pratique du Vajrayana, le son joue un très grand rôle. Le tonnerre des trompes de cinq mètres des lamas, l'usage liturgique de tambours, gongs et cymbales, les psalmodies d'une voix profonde et la récitation sonore des mantras ont tous la puissance de produire des effets psychiques précieux et d'un ordre différent des effets de la musique au sens ordinaire " , sous une forme ou sous une autre, on retrouve des techniques équivalentes dans toutes les grandes traditions, des druides aux chamanes en passant par les moines tibétains et les soufis, car elles représentent une voie d' accès non négligeable à l'évolution spirituelle

 

 

 

Aller à la rencontre de sa voix, c'est donc s'ouvrir à l'espace  de résonance des profondeurs de l'être en se libérant des crispations pour créer la juste tension dans l'émission du son. C'est apprendre à mieux vivre à travers l'harmonisation du souffle et l'affinement de la conscience corporelle. De sorte que celui qui s'engage dans cette démarche est rapidement confronté à sa réalité profonde comme à l'image qu'il donne à voir et à entendre à travers sa voix, et à la représentation de cette voix par rapport à son potentiel de perfectionnement. C'est un véritable travail qui, sous des apparences plus légères peut être, suppose les mêmes rigueurs que n'importe quelle autre de type initiatique. Il n'est que de mesurer le choc de la plupart d'entre nous à l'écoute de son premier enregistrement.......

 

 

 

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