Sophrologie et apprentissage

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Le cerveau humain au XXIème siècle est en plein bouleversement, il est constamment bombardé d'informations dans la sur-stimulation sensorielle du 21 siècle par le multimédia au point de ne plus savoir comment les traiter. Les activités superposées et les temps courts ajoutent des difficultés par un phénomène de zapping nuisible aux études. L'élève doit en plus répondre aux attentes d'un système d'éducation .

Il s'en suit un phénomène comparable à un embouteillage de connaissances sans structure significative. Dans cette architecture cérébrale où circule l'information à haute vitesse, certaines informations transmises sont sans égards à leurs importances respectives, bloquées, retardées, souvent mal classées et pouvant même être effacées ou irrécupérables.

En France, la pression pour imposer les apprentissages intellectuels au dépend des activités de découverte motrice et créatrice. (je rappelle que l'enfant apprend en bougeant c'est à dire avec son corps, le mouvement participe à la fixation des apprentissages.) On accuse facilement le cerveau de l'apprenant d'en être le responsable. On dit de lui qu'il est inattentif, qu'il est hyperactif, qu'il est inadéquat pour apprendre, qu'il faut le soigner et parfois le médicamenter.

Pourtant , le plus souvent, il s'agit d'une panne de la vitalité, du plaisir et du besoin d'apprendre. Cette panne concerne certaines activités ou globale. La source est la plupart du temps des angoisses, des problèmes liés au développement de l'enfant. En fait, le cerveau humain est dans la plupart des cas une pure merveille de haute technologie et il est peut être, utilisé comme une simple calculatrice.


ICI, La sophrologie propose de revisiter le schéma corporel par des pratiques basées sur la répétition ans le calme et la détente.


Le matériel pédagogique attention- concentration sert de courroie de transmission entre l'entrée des informations (attention-mémorisation), les processus cognitifs de traitement et la sortie créative de ces informations.

L' objectif est de proposer à l'apprenant le plus tôt possible de connaître et respecter la structure, de son cerveau et les exercices sophrologiques permettant d'améliorer ses performances. Pour apprendre à bien gérer les fonctions supérieures du cerveau (langage, logique, jugement et planification), il faut s'assurer de l'efficacité des fonctions de base comme l'attention, la vigilance et la mémoire.


a. Qu’est ce que l’attention ?

Ce que l’on perçoit consciemment n’est qu’une petite partie des stimulations que notre cerveau reçoit. Nous recevons, de notre environnement, beaucoup d’informations qui ne sont pas traitées de façon consciente. C’est l’attention qui est chargée de ce traitement. Elle favorise la perception et l’analyse automatique des informations reçues.

L’attention possède deux rôles essentiels :

- Le filtrage : il s’agit d’un mécanisme qui permet d’éviter la surcharge que pourraient causer les nombreuses stimulations du milieu.

  • L’analyse : elle sert à percevoir dans l’environnement, des signes d’importance et des indices de danger sans passer par le traitementconscient de ces informations, ce qui occasionne un gain de temps.


b. Comment fonctionne l’attention ?

L’attention est une mise en disponibilité des canaux sensoriels orientés vers la recherche et l’enregistrement d’informations susceptibles d’être utiles. Tout ce qui provient des émotions et de nos propres pensées est considéré parle cerveau comme le plus important. Il arrive que nous soyons distraits par nos pensées. Entre stimulation extérieure et stimulation intérieure, la stimulation intérieure est privilégiée. Elle sera traitée en premier. Lorsquel’attention ne se tourne plus vers l’extérieur, mais vers l’intérieur, il s’agit de concentration. Il est important de distinguer les deux termes même si le langage courant les confond.Lorsque nous avons l’impression qu’une information peut servir, le cerveau fait porter sur celle-ci toute l’attention. Si nous voyons peu ou pas d’intérêtaux informations, nous cessons presque automatiquement d’être attentifs.Ceci peut se produire en classe.Sont habituellement considérées comme stimulantes toutes les activités qui« bougent », celles qui demandent l’activation de plusieurs sens.Puisque les activités stimulantes sont celles qui demandent l’activation de plusieurs sens, il est capital de varier les activités des élèves, tant du point de vue du type de tâches que du point de vue du contexte dans lequel elles se réalisent. Pour cela il est souhaitable de donner du rythme à son enseignement

La concentration, elle, possède un effet contraire à celui de l’attention : elle diminue la sensibilité à percevoir les informations du milieu. Elle évite d’être distrait par des stimulations autres que celles choisies. On est alors conscient d’une seule chose, en dehors de laquelle il n’existe plus rien. Il peut s’agir dequelque chose d’extérieur ou d’intérieur. Quand l’attention est à son maximum,la concentration est faible et inversement.

 

 


ICI, La sophrologie proposera de travailler la souplesse du passage entre milieu intérieur et milieu extérieur, de l'attention à la concentration ainsi que la conscience des sens et leur stimulation.


La qualité de l’attention est influencée par des facteurs qui déterminent l’efficacité du fonctionnement du cerveau :

- la santé physique: Hygiène de vie - le rythme de vie - la passivité/l’activité mentale : être passif mentalement rend dépendant del’enseignant : sa façon d’écrire au tableau, le son de sa voix, sa rapiditéd’élocution etc..

Sont les symptômes d’un manque constant d’attention :

-oublier ce qui vient d’être dit -se heurter aux objets -manquer d’entrain dans les activités quotidiennes.

Puisque l’on cesse presque automatiquement d’être attentif lorsque on ne perçoit pas l’intérêt des informations, il semble primordial de donner du sens aux activités .

Outre la sensibilisation dles élèves à l’hygiène de vie pour optimiser l’efficacité de fonctionnement du cerveau et le soin apporté par l'enseignant à son comportement, sa voix,ses postures, son élocution, il semble primordial que celui-ci privilégie une pédagogie valorisant la démarche active de l’enfant afin qu’il soit maître de ses propres apprentissages.



ICI, la sophrologie travaillera sur la visualisation, l' intégration des buts et l'appropriation par l'élève des outils permettant de stimuler l' attention



  1. Qu’est ce que la concentration ?

    La concentration est nécessaire au cerveau pour fonctionner de façon efficace lors de résolution de problèmes, d’émergence de souvenirs etc… la concentration favorise l’utilisation de la mémoire et des mécanismes de réflexion pour enregistrer ou faire une recherche d’informations. Laconcentration facilite la comparaison, l’analyse, la synthèse et l’établissement de relations.La concentration possède un rôle essentiel : isoler le cerveau des distractionsextérieures ou intérieures. Elle bloque l’arrivée à la conscience de toutes lesstimulations qui pourraient nuire à l’utilisation des mécanismes mentaux ou deréflexion.

Il y a la concentration immédiate, dont nous avons besoin pour observer avec soin un document, un visage, un événement, un spectacle, un monument, un tableau, et la concentration prolongée dont nous avons besoin pour étudier, apprendre, retenir, rédiger, calculer, penser, réfléchir.

La concentration immédiate demande à être pratiquée à volonté, instantanément et en toutes circonstances. Elle requiert aussi l'aptitude à changer de sujet rapidement.

La concentration prolongée, pour l'étude ou la réflexion, nécessite un entraînement différent.


La volonté ne détermine pas toujours l’attention et l’action. Essayez, par exemple, de marcher sur une poutre placée à quatre mètres de hauteur, même si vous le voulez vraiment, vous n’y parvenez pas d’emblée. Or, si cette poutre se trouve à même le sol, vous n’aurez aucun problème pour marcher dessus. Comment expliquer cela ?
Notre cerveau primitif fait barrage, de manière générale, à toutes les informations, sauf celles qu’il connaît déjà. Il sélectionne  celles qu’il connaît déjà, celles qui correspondent au schéma qu’il a déjà enregistré. Si le souvenir est plaisant, il recherche l’information, sinon, il la rejette. Ce qu’il faut donc, dans ce cas, c’est d’associer aux informations aux informations que l’on désire mémoriser, des idées positives et plaisantes, afin que le cerveau primitif lève le blocage et que la motivation et l’attention se créent pour agir.
Ainsi, l’individu qui maîtrise son cerveau primitif agit sans forcer, mais avec plaisir ; il a alors le sentiment de plénitude, d’autonomie et de liberté créatrice. Il réussit ce qu’il entreprend et renforce le sentiment positif qu’il a de lui. Par contre, une volonté due uniquement au cerveau supérieur se heurte au système limbique. Cela fait naître des conflits, des tensions mentales des frustrations et des refoulements.


ICI, la sophrologie propose de travailler le principe de positivité.


d. Comment fonctionne la concentration ?


La concentration vise donc à diminuer, voire empêcher la réception des informations. Il faut donc activer le cerveau à l’opposé de ce qu’il est habitué defaire de façon automatique : on parle d’effort de concentration.

La durée de concentration : chaque personne possède une quantité d’énergie deconcentration qui lui est propre. La durée de concentration est fonction de :

- l’entraînement: Puisque la concentration n’est pas un mécanisme automatique et qu’elle demande un effort de volonté, elle peut se développer grâce àl’entraînement. (Par exemple en pratiquant des exercices de concentration auditive ou visuelle lors de lectures)

- du degré de familiarité de la tâche : la connaissance et la maîtrise du travail à faire créent des automatismes. Les automatismes permettent d’organiser les informations plus facilement ; l’effort à faire pour seconcentrer en sera diminué.

- du type de tâches à réaliser.

- des conditions du milieu : plus il y a de bruit et de distractions moins il estaisé de se concentrer pendant une durée prolongée.Il est impératif d’aménager des temps de pause entre les périodes de concentration.

Les problèmes de concentration sont essentiellement dus :

- à la fatigue ( il est primordial de respecter les rythmes naturels des enfants)

- au stress

- aux problèmes personnels

  • à l’environnement.


ICI, la sophrologie propose les techniques de réduction du stress, et les techniques concentratives ( retour au corps, respiration, concentration sur objet)



e. Se stimuler avant d’agir

Visualiser des situations de réussite, ou bien se remémorer des situations à connotation positiv et valorisante permet de se convaincre de l'action pour vous adapter à votre but.
Vous pouvez aussi y arriver en vous  donnant des représentations mentales, à ce qui peut vous donner de la confiance...


ICI, la sophrologie propose le travail de visualisation positive et de confiance en soi,


f. La mémoire

Les 3 facteurs qui président à l'enregistrement des idées, des faits ou des données, sont :

1. l'impression - 2. l'association - 3. la répétition

C'est dans cet ordre qu'il faut les mettre en action. Si vous négligez l'un de ces facteurs cela ne vous empêchera pas forcément de retenir. Mais lorsque vous désirez retenir consciemment et durablement quelque chose il est indispensable de suivre le processus complet : impression, association, répétition.

C'est ce qui explique que nous retenons par exemple le nom d'une personne rencontrée à une réunion et que nous n'arrivons pas à nous souvenir du nom d'une autre personne présente à la même réunion. Dans un cas vous avez accordé une attention suffisante à la personne (impression), vous avez peut-être établi dans votre esprit (consciemment ou inconsciemment) certaines associations relatives à cette personne, et son nom a été mentionné plusieurs fois (ou vous l'avez répété intérieurement).

Dans l'autre cas vous n'avez peut-être pas fait suffisamment attention (d'où une impression insuffisante) ou bien vous n'avez fait aucune association ou vous n'avez pas entendu ou répété son nom.

g. Ayez l'ntention et faites attention

La première condition pour bien fixer les impressions est de le vouloir. Pour cela il faut avoir un intérêt réel pour la personne ou la notion dont on veut se souvenir. Vous aurez toujours beaucoup de difficulté à fixer votre attention sur quelque chose qui ne vous intéresse pas. C'est pour cette raison que vous ne vous souvenez pas du nom de gens que vous avez eu l'occasion de rencontrer mais qui ne vous intéressent pas réellement.

De même si vous n'avez pas l'intention préalable de vous rappeler quelque chose, vous risquez de ne pas y prêter une attention suffisante. Cela explique pourquoi vous avez du mal à vous rappeler certaines choses que vous avez vues, mais que vous ne pensiez pas avoir à évoquer ultérieurement.

Vous diminuerez vos risques d'oubli si vous associez en pensée cet appel téléphonique à une image forte. Imaginez-vous un instant en train de téléphoner à votre client et voyez le en train de signer un chèque important en couverture d'une commande. Inversement représentez-vous votre client en colère en train de vous expulser de son bureau en vous reprochant d'avoir oublié de lui téléphoner. Tout cela ne prend en pensée que quelques secondes et pourtant des associations imagées aussi simples que celles-là peuvent améliorer votre mémoire sans aucun effort pénible de votre part.


ICI, la sophrologie propose, pour faciliter le souvenir, d'associer des images mentales fortes et positives



h.Observez bien

Lorsqu'il s'agit de se souvenir, l'attention doit prendre une forme plus précise ; c'est l'observation. Pour bien vous souvenir d'un tableau de maître, il ne faut pas vous contenter d'y prêter une certaine attention. Il faut d'abord s'en faire une idée d'ensemble, puis il faut en étudier les détails.

A partir du moment où il s'agit de retenir quelque chose qui comporte différents éléments ou différents aspects, il y a lieu d'observer. Nous verrons aussi en étudiant l'association que celle-ci nécessite parfois l'observation d'éléments autres que la notion ou l'objet à retenir lui-même.

Pour apprendre à mieux observer, entraînez-vous à examiner les choses sous leurs différents aspects et en vous servant de tous vos sens : regardez l'allure générale et la couleur, touchez, sentez, goûtez, écoutez, examinez le poids, le volume, analyser la dureté, etc. Plus vous mettez de sens en action, plus vous vous souviendrez aisément.


ICI, la sophrologie propose le travail sur les cinq sens, et le travail sur la souplesse mentale entre l'observation du détail et la globalisation.



L'association est à la fois indispensable pour la fixation des souvenirs et pour leur rappel ultérieur.C'est pourquoi plus une mémoire fonctionne, plus elle est efficace. Plus vous avez de souvenirs dans votre mémoire, plus il vous est facile de créer une association entre la chose nouvelle à retenir et une donnée enregistrée antérieurement.

Les souvenirs et les informations déjà gravés dans votre mémoire vous aident à y accrocher de nouvelles connaissances : c'est la raison pour laquelle, plus vous avez de choses en tête, et plus il vous est facile d'en mémoriser d'autres.


ICI, la sophrologie propose un travail stimulant les différentes mémoires

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