LA CONSCIENCE

Publié le par Kerdraon

 

La conscience

 

Pas de chemin…

 

Quand l'homme percevra le mouvement de sa propre conscience il verra la division entre le penseur et la pensée, l'observateur et l'observé, l'expérimentateur et l'expérience. Il découvrira que cette division est une illusion.

 

Que l’accès à la vérité est sans chemin, ne passe par aucune religion, aucune philosophie ni aucune secte. Aucune organisation, aucune foi, nul dogme, prêtre ou rituel, nulle connaissance philosophique ou technique de psychologie ne peuvent conduire l'homme vers la vérité.

 

Il lui faut la trouver dans la relation, par la compréhension de son propre esprit, par l'observation et non par l'analyse intellectuelle ou l’ introspection.

 

 

 

L’esprit de l’homme est encombré…

 

 

 

L'homme s'est construit des images religieuses, politiques ou personnelles, lui procurant un sentiment de sécurité. Celles-ci se manifestent en symboles, idées et croyances. Le fardeau qu'elles constituent domine sa pensée, ses relations et sa vie quotidienne. Ce sont là les causes de nos difficultés qui séparent l'homme de l'homme. Sa perception de la vie est façonnée par les concepts préétablis dans son esprit.

 

 

 

Le contenu de sa conscience est cette conscience

 

 

 

Ce contenu est commun à toute l'humanité. L'individualité est le nom, la forme et la culture superficielle que l'homme se construit au contact de son environnement. La nature unique de l'individu ne réside pas dans cet aspect, mais dans une liberté totale à l'égard du contenu de la conscience.

 

La liberté n'est pas une réaction; la liberté n'est pas le choix. C'est la vanité de l'homme qui le pousse à se croire libre par le choix dont il dispose. La liberté est pure observation, sans orientation, sans crainte ni menace de punition, sans récompense. La liberté n'a pas de motif; la liberté ne se trouve pas au terme une évolution recherchée mais dans le premier pas de son existence. C'est dans l'observation que l'on commence à découvrir le manque de liberté. La liberté se trouve dans une attention vigilante et sans choix au cours de notre existence quotidienne.

 

 

 

 

 

L’homme est esclave du passé

 

 

 

La pensée est temps. La pensée est née de l'expérience, du savoir, inséparables du temps. Le temps est l'ennemi psychologique de l'homme. Notre action est basée sur le savoir et donc sur le temps, ainsi l'homme se trouve toujours esclave du passé.

 

La pure observation est vision directe, sans aucune ombre provenant du passé. Cette vision pénétrante, hors du temps, produit dans l'esprit un changement profond et radical.

 

La négation totale est l'essence de l'affirmation. Quand il y a négation de tout ce qui n'est pas amour - le désir, le plaisir - alors l'amour est, avec sa compassion et son intelligence.

 

La conscience est notre véritable réalité, c'est notre Être réel, notre Soi profond.  

 

 Le savoir n'est pas la connaissance, le savoir est pure théorie et ne permet pas la prise de conscience. La connaissance est pratique, concrète et vécue. La connaissance est l'expérience d'une certaine réalité, des phénomènes existentiels.

 

La connaissance vécue par l'expérience directe des phénomènes procure la conscience. 

 

La conscience est la connaissance plus l'expérience. Pour une véritable ouverture de conscience, la connaissance doit être acquise. L'être possède une conscience infinie qu'il doit découvrir. 

 

La Conscience

 

Sept fonctions principales  permettent la captation et l'intégration des données de l'univers, l'individu étant un élément de cet univers. Ces fonctions réceptrices peuvent aussi être émettrices : la Conscience agit également sur l'univers et l'être humain peut agir sur lui-même.

 

Ces sept fonctions sont: 1 la sensorialité, 2 le sentiment cognitif et son moteur, 3 l'émotion, 4 l'intuition qui permet l'interprétation, 5 la rationalité, 6 la mémoire, 7 la projection et la transcendance ou capacité d'aller au-delà de l'expérience. Cette distinction arbitraire permet de mieux concrétiser cette parcelle d'absolu qui « prend conscience » de tout et qui peut se rendre compte d'elle-même.

 

La sensorialité (ou perception), I'émotion,  moteur  du sentiment, le sentiment cognitif (ou fonction d'appréciation) - et l'intuition sont reliées entre elles par la fonction transcendante ou fonction de dépassement - la transcendance étant l'au-delà de l'expérience. L'information entre par le biais de la sensorialité corporelle, poursuit sa formation au niveau de la fonction du sentiment, animée par l'émotion, se transforme grâce à l'intuition et s'exprime finalement, de manière créative, par l'intermédiaire de la fonction rationnelle. Si, par contre, elle passe directement de l'entrée corporelle à l'intellect comme c'est souvent le cas, il n'y a pas alors de véritable formation et la réponse n'est que « réflexe », conditionnée par la culture intellectuelle et l'éducation reçue. Tout ceci sous l’influence du passé et du futur amenant des réponses réflexes culturelles (passé), ou des réponses créatives (futur)

 

Ces fonctions ont toutes leur localisation cérébrale propre: la sensorialité dans le cortex pariétal, I'émotion dans le cerveau « limbique », I'intuition, dans le cerveau « reptilien », la projection dans les aires préfrontales. Notre culture et notre éducation ayant privilégié le développement principalement de la fonction rationnelle, nous avons un hémisphère dominant (l'hémisphère cérébral gauche pour le droitier :côté de la rationalité, de l'intellect, du mental). au détriment de l'autre hémisphère

 

S'il est difficile d'appréhender la conscience en tant que telle, il est relativement facile de prendre conscience des manifestations de ses fonctions, c'est-à-dire des expressions. Ces dernières sont toujours les mêmes : des perceptions sensorielles plus ou moins profondes, des images et un (ou plusieurs) discours intérieur. La conscience est non seulement la faculté de percevoir mais encore le sentiment que nous avons de vivre, d'agir, de penser, de vouloir, de participer au cosmos, à l'Univers.

 

A partir du moment où nous sommes capables de nous rendre compte des expressions de la conscience (voir plus haut), nous sommes capables de prendre conscience de notre conscience.

 

Evolution de la conscience. Que se passe-t-il ?

 

► L'homme conscient engage un travail de connaissance de lui-même le conduisant à se déconditionner et à devenir autonome en accédant à ses propres règles de fonctionnement. C'est l'autonomie, qui va produire un changement de la personne et l'entrée vers l'accès à un niveau de conscience supérieur. Cette première étape de la connaissance de soi correspond souvent au travail psychanalytique durant lequel l'homme commence à établir un contact avec son inconscient. L'homme, dans son premier travail sur lui-même, accède d'abord à son imaginaire pulsionnel et social c'est-à-dire à son inconscient personnel, ce qui provoque une première transformation et l'accès à un niveau de conscience supérieur.

 

►En continuant son travail de confrontation avec l'inconscient, il accède ensuite à l'inconscient collectif et rencontre alors l'univers du mythe, du symbole. La conscience semble alors s'élargir encore pour devenir illuminée, créative et intuitive. Ces nouvelles transformations semblent se produire différemment suivant les individus. Elles peuvent s'effectuer parallèlement et dans un même mouvement ou suivre un ordre allant des visions et des illuminations vers un état créatif et poétique puis vers une conscience intuitive. L'achèvement de cette phase d'ouverture vers un nouveau niveau de conscience se produit par l'expérience de l'unité, de la non - séparativité, de la non- dualité et de la conscience cosmique. L'homme se sent, par instant, relié au monde et accède à la vérité par éclairs révélateurs.

 

► Par la  transcendance de la dualité, l’homme n'est plus alors ni dans la dualité (le Moi), ni dans la non dualité (le Soi) mais au-delà de cela (uni dualité). Dans la réunion des polarités en un centre l'homme accède à la plus haute réalisation et dépasse les limites de l'ego. Cette progression vers la réalisation de soi, semble entrer dans une démarche qui prend du temps, correspondant à une méthode de connaissance de soi ouvrant peu à peu vers l'évolution de la conscience humaine. Pourtant, paradoxalement, l'évolution de la conscience ne peut s'effectuer par accumulation de connaissances, elle se produit par l'expérience soudaine nous arrachant à l'état précédent où nous étions fixés.

 

Un certain nombre de caractéristiques accompagnent le processus sans affirmer que ces caractéristiques sont indispensables au terme de cette recherche. Ces caractéristiques sont les suivantes :

 

- Les flashes existentiels, les rencontres, une rupture, la rencontre avec le réel, l'émergence du sacré, l'ouverture spirituelle, la rencontre avec les archétypes (symboles, mythes...) le développement d'une conscience cosmique

 

 -La recherche du sens de la vie, le questionnement, les doutes, la connaissance de soi, le déconditionnement, le renoncement aux croyances et aux illusions, l'arrachement aux habitudes, l'affrontement avec l'inconnu, la reconnaissance et l'écoute du monde intérieur, la reconnaissance de l'importance de l'imaginaire, la reconnaissance de ses limites, le renoncement au désir de toute puissance,

 

 -Le développement de la créativité et de l'intuition, le sentiment d'unité, - l'attention, l'écoute- l'acceptation, le renoncement, l'abandon de soi, - la mort symbolique, - la réunion des opposés en un centre- la rigueur, la persévérance, le courage

 

 Mais parfois aussi la souffrance, les conflits intérieurs, le désespoir, la solitude, l'isolement intérieur, la confrontation avec les démons intérieurs

 

Les caractéristiques de l'homme noétique, commune aux trois objets de la recherche et qui sont le signe de leur épanouissement sont :

 

- la paix avec soi-même et le monde, - une joie constante et sans objet, - une grande capacité créatrice, - une acceptation totale de ce qui est, - une grande qualité d'écoute, - une absence de ressentiment, - une complète autonomie, - une grande rigueur et de la fermeté, le sens de la responsabilité, - la conscience d'être relié et le besoin de transmettre ce dont ils ont fait l'expérience, - une compréhension du sens de la vie et du monde.

 

 

 

 

 

Le développement de notre conscience va chercher à développer les fonctions pas assez sollicitées.

 

Mais sachons que l'Univers évolue, que  la Conscience bénéficie de cette évolution.
La première étape, indispensable, de la gymnastique de la conscience consiste en la modification du niveau de conscience.

 

Niveaux de conscience selon Caycédo

 

La conscience comporte des niveaux bien distincts : Le niveau entre veille et sommeil est celui qui nous intéresse tout particulièrement, c'est celui que nous pouvons acquérir par l'entraînement. Il se trouve entre veille et sommeil près du sommeil tout en étant d'éveil. Caycédo le nomme le niveau sophroliminal

 

Les niveaux de conscience dépendent de l'activité d'une partie importante du cerveau appelée formation réticulaire ou substance réticulée, qui s'active vers la veille et qui se désactive vers le sommeil.
Or, cette réticulée est aussi en rapport très étroit avec le tonus musculaire : la désactivation musculaire entraîne une désactivation réticulée. Au contraire, leur contraction entraîne une activation de la substance réticulée.

 

Le système nerveux autonome lui fonctionne sur les deux modes sympathique et parasympathique, nous avons une possibilité d'intervention sur ce système par le biais de la respiration : l'inspiration est orthosympathique - c'est-à-dire activatrice -, alors que l'expiration est parasympathique - c'est-à-dire dés activatrice.
La relaxation musculaire va donc permettre un approfondissement du niveau de conscience vers ce niveau sophroliminal favorisé aussi par une expiration plus longue que l'inspiration.

 

 

 

 

 

Le niveau sophroliminal possède des avantages caractérisés par l'augmentation de la tonicité de la conscience et, donc, de l'intégration :
- de la mémoire,
- de l'imagination,
- du désir de ou expectative
- de la concentration
- de la prise de conscience, le « se rendre compte »
- de la créativité.
- de la mise en valeur du positif
-de la perception des manifestations sensorielles, émotionnelles et intuitives de la conscience (sensations, images et discours),
- de l'apprentissage,
- des possibilités de futuriser, de bâtir des projets,
- de la capacité de dépassement, de transcendance

 

 

 

Les niveaux de conscience dépendent de l'activité d'une partie importante du cerveau appelée formation réticulaire ou substance réticulée, qui s'active vers la veille et qui se désactive vers le sommeil.
Or, cette réticulée est aussi en rapport très étroit avec le tonus musculaire : la désactivation musculaire entraîne une désactivation réticulée. Au contraire, leur contraction entraîne une activation de la réticulée.

 

Tout le système nerveux autonome fonctionne sur les deux modes sympathique et parasympathique et que nous avons une possibilité d'intervention sur ce système par le biais de la respiration : l'inspiration est orthosympathique - c'est-à-dire activatrice -, alors que l'expiration est parasympathique - c'est-à-dire désactivatrice.
Par conséquent, la relaxation musculaire va permettre un approfondissement du niveau de conscience vers ce niveau paradoxal d'éveil, approfondissement favorisé aussi par une expiration plus longue que l'inspiration.

 

Nous savons que nous avons tous des images, des idées, des pensées, des discours intérieurs qui nous excitent ou qui nous calment.

 

Pour modifier le niveau de notre conscience dans un sens d'approfondissement, c'est-à-dire pratiquer une introspection, nous allons pouvoir utiliser :

 

- la relaxation musculaire,
- l'expiration prolongée,
- des images neutralisantes,
- un discours fait de mots désactivateurs.

 

Afin de faciliter la concentration sur le corps - qui va être notre point de départ et notre point d'arrivée -, il va falloir laisser de côté nos images et notre discours mental et les remplacer par un discours corporel, c'est-à-dire une description des sensations perçues, avec des mots justes, simples et naturels.

 

Pour ceux qui pratiquent  cet entraînement sophrologique caycedien , ça leur demande d'exercer une pratique corporelle et en même temps :
C’est mettre entre parenthèses les à priori, les jugements, et parfois le sens qu'on donne habituellement.
C'est une suspension (pas une suppression).
C'est suspendu le temps de l'expérience puis tout peut être revu avec le fruit de l'expérience.
C'est un processus toujours actif, toujours corporalisant. (Relaxations dynamiques)
 
L'ouverture proposée par Caycedo et sa méthodologie est unique en son genre si on parle de la sophrologie caycedienne qui respecte un code de déontologie.
Mais comment  amener en présence la conscience en marche sans pour autant intégrer la conscience d'une élite, ni celle des mystiques, ni copier coller la culture orientale... Tout cela est à la portée de celui que ça intéresse. Seulement, comme tout apprentissage basé sur l'expérience il faut un temps progressif d'intégration sans en faire un rite, ni un objectif. Se contenter du principe de réalité objective.

 

 

 

Suivre la méthodologie de Caycédo mais aussi  le plus possible pratiquer la conscience ordinaire…

 

Cela se passe d’une manière toute naturelle. Dans le même sens je suis sûr que prendre soin des choses qui nous entourent peut se faire très simplement. Ce n’est qu’une affaire de conscience ordinaire, d’effort d’attention. Il n’est pas nécessaire d’attendre l’éveil total ou “l’unité avec l’univers”. C’est beaucoup plus simple que cela. Nous avons tous besoin de pratiquer l’observation des conséquences ; voir que nos actions ne se passent pas dans le néant. Chacun de nous est, par nature, plus enclin à observer certaines catégories d’actions. Ainsi certaines personnes peuvent-elles prêter grande attention aux produits qu’elles achètent et d’autres seront plus conscientes du langage qu’elles emploient. Notre pratique peut consister simplement à étendre les champs dans lesquels nous observons les conséquences de nos actions.

 

Découvrir la conscience en train d'être ce qu'elle est ...
Le vivre consciemment, mieux la connaître, mieux l'aimer, saisir soi-même les moyens d'éclairer son propre dévoilement (sans dogme, ni religion).
Ce ne sont pas des moyens de détente, ni comportementaux, ni guidés, ni positivés, ni psychologisés, encore moins ceux d'une technique : ça reste des moyens en vivance : Ceux qui s'éprouvent lors de l'expérience simplement en ayant  réussi à se dégager un moment de l'emprise de l’interprétation.

 

 

 

…et la pleine conscience,

 

Pratiquer la pleine conscience c’est ramener corps et esprit vers le moment présent. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de temps. Une fraction de seconde suffit parce qu’être vivant c’est être là, dans le moment présent, dans l’ici et le maintenant ; et cela est possible avec une seule respiration consciente. Nous devons faire cela, non seulement avec nos formations mentales mais aussi pratiquer exactement de la même façon envers notre corps « J’inspire, je suis conscient de mes yeux, j’expire, je souris à mes yeux. . . » Et nos yeux deviennent l’objet de notre pleine conscience. Si nous continuons à pratiquer ainsi pendant quelques minutes, nous découvrirons que nos yeux sont une des conditions de base pour notre bonheur... C’est une chose merveilleuse. Nous n’avons qu’à ouvrir les yeux pour voir le ciel bleu, les nuages blancs, les fleurs de cerisiers, le coucher du soleil, le visage de notre enfant. . . Avec des yeux en bon état, le paradis des formes et des couleurs nous est offert. Il y a des gens qui ont perdu la vue et pour eux la retrouver serait un paradis ; et nous qui avons des yeux, nous oublions cela. Vos yeux sont déjà une des conditions de base de votre bonheur. Et la pleine conscience suffit à toucher une de ces conditions-là. Nous pouvons pratiquer cela avec chaque partie de notre corps.

 

…la dualité

 

Notre conscience est quelque chose de vivant, de nature organique. Il y a toujours les déchets comme il y a toujours les fleurs en nous. Le jardinier qui pratique l’art de la culture biologique tâche de conserver les déchets parce qu’il peut les transformer en compost et le compost en fleur. Et dans le compost on peut voir des fleurs. La même chose est vraie avec nos formations mentales : il y a des fleurs comme les valeurs existentielles, mais il y a aussi des déchets comme la peur, le doute ou la douleur. C’est le principe de non dualité qui est en nous. Si je sais que l’amour c’est moi et que la douleur c’est aussi moi, que la compréhension c’est moi et que la souffrance aussi, alors je vais en prendre soin. Je ne vais pas supprimer ma souffrance parce que je sais que je peux la transformer en fleur... La fleur existe parce que la souffrance est là. 

 

Prendre conscience d'une transformation intérieure radicale :

 

  • Sans contrainte, sans motivation, sans influence intérieure.

     

  • C'est ce sentiment  de transformer qui en soi sera ACTION.

     

  •  Le changement demande une action énergique et unifiée.

     

  • La compréhension n'est plus prise dans le mécanisme de la recherche.

     

  • Une attention se fait jour que ne vient pas distraire le désir de réussir.

     

  • La vérité est une chose vivante - état propice à la recherche véritable.

     

  • La compréhension abolit le temps, les âges, et balaie toute différence entre l'enseignant et l'enseigné

     

  • Il y a participation de la totalité de son être.

     

Attention :

 

Le raisonnement peut amener à la conclusion d'un changement, mais une compréhension purement intellectuelle ne peut susciter l'action du changement, ce qui en fait une réponse artificielle, car la totalité de votre être ne participe pas, votre esprit n'accorde pas une attention complète.

 

Une partie de l'esprit est convaincue du changement et essaie de triompher des autres en imposant une discipline.

 

L'action de la volonté est inutile (elle apporte de la violence car elle revient à être autre chose que ce que l'on est).

 

La compréhension n'est-elle pas un état d'esprit dans lequel le savoir, la mémoire, la recognition ne fonctionnent pas immédiatement ? ("Comprendre un enfant" : l'intention de comprendre).

 

 

 

 

 

Publié dans ARTICLES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article